Qi Gong et Cancer : Guolin Qi Gong
Un stage pour les personnes atteintes de cancer et les accompagnants.
Une aide précieuse dans la lutte contre le cancer qui vient en complément des traitements conventionnels et ne se substitue en aucun cas à eux.
Prochain stage
Du lundi 15 au vendredi 19 avril 2024 MFR MONTLUEL 01120
Possibilité de cours particuliers
Créée par Mme GUO Lin (1909-1984), dans les années 50 alors qu’elle était atteinte d’un cancer, cette méthode est révolutionnaire par rapport aux Qi Gong classiques. Elle l’a élaborée après avoir étudié les anciens Qi Gong (qu’elle connaissait déjà bien) et les livres médicaux sur le cancer. Après sa guérison, elle a testé sur les personnes atteintes de maladies chroniques, puis devant les résultats positifs, sur les personnes atteintes de cancer. Cette méthode s’est ensuite répandue rapidement en Chine et à l’étranger. Elle est constituée de huit méthodes et de cinq façons de conduire l’énergie : la respiration, les marches, l’intention, le massage et le son.
Le Guolin Qi Gong vient en complément des traitements conventionnels et ne se substitue en aucun cas à eux.
Cet enseignement est fidèle à la forme originelle. Il m’a été transmis par M. LI Yingwei, qui l’a lui-même appris de M.YU Dayuan, élève le plus proche de GUO Lin. J’ai également reçu cet enseignement de Christophe Cadène co-auteur avec le Dr Yves Réquéna du livre « Qi Gong et cancer – Prévention et accompagnement au traitement par la méthode Guolin ».
Ce stage en présentiel est dédié aux personnes atteintes de cancer, est également ouvert aux personnes accompagnantes.
Lieu : MFR de Montluel 250 allée Césaire Nivière 01120 MONTLUEL
Enseignante : Denise Tixier, formée en Qi Gong par Maître Yang Yi Bin et à l’Institut Européen de Qi Gong, diplômée de l’IEQG et de la Fédération des Enseignants de Qi Gong et Arts Energétiques, CQP Fédération EPMM Sport Pour Tous, diplômée d’acupuncture de l’Institut Shao Yang de Médecine Traditionnelle Chinoise. Diplôme Universitaire de Pratiques Corporelles Chinoises DUPRAC, formée au Guolin Qi Gong par Maître Li Ying Wei et Christophe Cadène, certifiée IEQG en Guolin Qi Gong, N° siret: 52808 18 13000 16
Tarif :
- 500 € pour l’enseignement
- 230 € (estimatif) pour l’hébergement et les repas
Qui est Madame Guo Lin ?
Guo Lin( 1909-1984), est une artiste peintre née en Chine. Dès l’âge de 8 ans, elle commence les pratiques taoïste avec son grand père. En 1949, elle est atteinte d’un cancer de l’utérus. Elle subira une hystérectomie ainsi qu’une ablation partielle de la vessie due à 6 métastases successives.
La grande souffrance qu’elle subit l’amène à la réflexion suivante : la médecine moderne n’empêche pas de développer la maladie, et le Qi Gong classique non plus. Il faut alors exploiter sa propre capacité d’auto guérison et trouver une autre méthode. Ainsi, elle étudie le Qi Gong et les livres médicaux d’oncologie pour comprendre comment se développe le cancer.
Elle a expérimenté d’abord sur elle-même les différentes techniques qu’elle mettait en place. Sa 6ème métastase sera la dernière ; ensuite plus de rechute. A partir de 1970, elle transmet officiellement sa méthode aux personnes atteintes de maladies chroniques et de cancer. Le nom qui est donné est : « Méthode thérapeutique de nouveau Qi Gong ». Il devient ensuite « Nouveau Qi Gong thérapeutique » pour finalement s’appeler en hommage à sa créatrice : « Guolin Qi Gong ». Guo Lin est morte à 73 ans non pas du cancer, mais d’une très grande fatigue due au surmenage qu’elle a eu à consacrer sa vie à diffuser sa méthode.
Cette méthode est révolutionnaire non seulement dans son contenu, mais aussi dans la façon de l’enseigner.
La spécificité du Guolin Qi Gong
La particularité des Qi Gong anciens est qu’ils sont d’abord très statiques avant d’être dynamiques : posture d’arbre, méditation avec des intentions spécifiques sur différentes parties du corps. Or pour les personnes malades, il est très difficile d’être concentré. Guo Lin imagine donc inverser l’ordre et propose d’emblée une pratique dynamique avec les marches.
Les Qi Gong anciens sont des Qi Gong de « bienêtre » et d’une façon générale, ils tonifient, renforcent l’énergie, améliorent la santé. Au même titre que la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) dont ils font partie, ils s’inscrivent dans un axe de prévention. Or le cancer selon la MTC est dû entre autres à une dysharmonie Yin/Yang, à un blocage de la circulation du Qi et du sang, c’est une maladie non pas de « vide », mais dite de « plénitude » ; il faut donc disperser et non tonifier pour éliminer les toxines et les stagnations afin que l’énergie circule.
Dans les Qi Gong anciens, il existait une respiration appelée « la respiration comme le vent » ; celle-ci était interdite. Guo Lin l’a utilisée en la combinant à la marche. Cette méthode permet une hyper oxygénation des cellules (à ne pas confondre avec une hyper ventilation). Or les cellules cancéreuses se développent en anaérobie c’est-à-dire en absence d’oxygène. Ainsi, cette technique qui permet d’absorber plus d’oxygène contribue à inhiber la croissance des cellules cancéreuses.
Par ailleurs, les études scientifiques montrent que les émotions telles que la colère, l’angoisse, le stress, la tristesse jouent un rôle néfaste sur le système endocrinien. La pratique du Qi Gong nécessite de pacifier les émotions. Contrairement aux Qi Gong anciens, où les trois régulations se font en même temps, Guo Lin préconise dans un premier temps de porter son attention sur le corps, harmoniser le mouvement, viennent ensuite la régularisation de la respiration puis dans un troisième temps la régularisation du cœur, de l’esprit, des émotions.
La pratique du Guolin Qi Gong
Concrètement, le Guolin Qi Gong est constitué de huit techniques : la préparation et la clôture, la marche naturelle, les marches rapides, les marches avec pointé du pied au sol, monter-descendre /ouverture-fermeture, le bâton à la main, le bâton sous les pieds, mobilité des doigts et frappes de mains et de cinq façons de conduire l’énergie : la respiration, les marches, l’intention, le massage et le son.
Les marches sont les plus connues du Guolin Qi Gong et elles sont couramment appelées « Xi xi hu » (prononcer si si rou) : cela correspond au rythme de la respiration comme le vent ; xi voulant dire inspire et hu expire.
Cette pratique se fait en plein air et quotidiennement. Chaque personne est un cas particulier et les préconisations des marches et autres exercices sont adaptés en fonction de son état. En Chine, il est courant que les malades pratiquent 4 à 5 heures par jour. Confiance, détermination, persévérance sont les 3 clés permettant à la personne d’être acteur dans son chemin vers la guérison.
Bien évidemment, le Guolin Qi Gong vient en complément des traitements conventionnels et ne se substitue en aucun cas à eux.
Tradition, modernité et aujourd’hui ?
Cette méthode est très répandue en Chine. Elle commence à l’être à l’étranger et en France dans certains hôpitaux comme celui de la Pitié Salpêtrière avec son unité de MTC intégrée sous la responsabilité du Professeur Baumelou.
En Chine, la tradition veut que l’enseignement du Guolin Qi Gong soit transmis par d’anciens malades eux -mêmes guéris du cancer. En France, il y a urgence à transmettre ce trésor de la MTC et je m’inscris dans cette perspective.
A ce titre, je me suis formée, et une première approche du Guolin Qi Gong m’a été donnée dans le cadre du DUPRAC ( Diplôme Universitaire de Pratiques Corporelles Chinoise) mis en place à l’université de médecine Pierre et Marie CURIE Paris 6 dirigé par le Professeur BAUMELOU sous la responsabilité pédagogique de LIU Bingkai. J’ai ensuite approfondi le Guolin Qi Gong auprès de M. LI Yingwei qui l’a lui-même appris de M.YU Dayuan, élève le plus proche de GUO Lin. Celui-ci aimait à dire aux malades que : « la vie est dans votre cœur, mais l’espoir est sous vos pieds ». Une façon de les encourager à être actif dans leur processus de guérison.
La transmission de l’enseignement que j’ai reçu du Guolin Qi Gong est donc totalement fidèle à la forme originelle.
Pratiquante et enseignante de Qi Gong depuis de nombreuses années, j’ai connu d’autres marches se référant à Guolin. J’ai choisi d’enseigner sa forme originelle pour sa richesse et sa pertinence permettant une réelle adaptation en fonction de l’état du malade.
Témoignages
« Les marches, ça marche ! »
J’ai découvert les marches Guo Lin grâce à Denise Tixier. Ces différentes marches m’ont apporté un soutien intense durant une période particulièrement éprouvante sur le plan santé. Ces marches comportent des adaptations en fonction des pathologies et Denise est super attentive à ces indications. On se sent accueilli et en confiance.
Ces marches sont essentielles pour garder de l’énergie même si on ne se sent pas en forme. Leur pratique chaque semaine et en stage de 5 j m’ont bien convenu, tout comme la qualité de l’animation de Denise : précision, encouragement, patience. J’ai beaucoup apprécié aussi de pouvoir pratiquer en extérieur.
Encore maintenant, ces marches sont rentrées dans mes « bonnes pratiques ». C’est un plaisir de choisir celle qui va convenir au moment. Merci Denise.
— Anna —
Elles ont apprécié lors des stages :
L’intensité, il y a de la matière, du contenu, on ne s’ennuie pas, c’est dense, on peut creuser. Le travail de médiation que tu fais entre la médecine chinoise, l’enseignement chinois, les prescriptions et en même temps ton savoir et ton humilité en disant : ça je ne sais pas ou : ça on va voir. Ce souci de la précision, de l’honnêteté, de l’humilité. C’est une grande qualité de ton enseignement.
— Elisabeth —
J’ai apprécié que tu sois attentive à faire progresser chacune malgré nos différences de maîtrise de la marche . J’ai apprécié la pratique à 7 h du matin c’était nouveau pour moi, car elle nous rappelle la dimension de persévérance que tu avais soulignée au début, c’est une découverte qui me donne envie de continuer.
— Véronique —
La dédramatisation des erreurs et incapacités . L’articulation dans la conduite du groupe entre la mise en travail collective et un appui ponctuel individuel qui permet de se corriger et sert à se sentir accompagné, ça en tant que pédago c’est du beau boulot. La structuration des journées avec les timings et la variété des apprentissages.
— Nicole —
Aucun jugement et j’ai trouvé ça bien.
— Éliane —
Le détachement du quotidien : on se concentre vraiment sur la méthode, la pratique, il n’y a rien d’autre à penser.
— Julia —